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Dimanche (21/12/03)
Sur le bord du sentier ...

Sonsha,

 

Il y a ces moments dans la vie où on s'arrête un temps sur le bord d'un sentier et où l'on porte le regard vers l'horizon, ces moments où on se retourne sur le chemin parcouru et où on trouve dans la pierre posée dans les herbes folles un siège pour quelques pensées profondes, pour quelques interrogations sur la vie, sur les choses du monde, sur leur sens et leur valeur; dans ces moments-là un vent frais caresse notre visage, chasse des cheveux entre nos lèvres, enfle le manteau qui nous protège et nous en faisons notre confident d'un instant lui qui nous étreint avec tant de fougue ... 

A cet instant je trouve ton blog, petit esquif dans l'océan de nos désirs, pour asseoir mes pensées, pour goûter la caresse des vents stellaires, pour abîmer mon regard dans cet horizon embrasé ...

J'aimerais te confier mes pensées du moment ...

Tu sais il est parti ... il a pris son balûchon et a repris sa route notre marcheur solitaire; il a repris son chemin vers l'horizon, a repris les vêtements qu'il avait mis dans nos armoires, a rassemblé les effets personnels qu'il avait disposé sur le rebord de la cheminée et est reparti vers le royaume des rêves. Tu sais, je me sens un peu seul même si dans mon âme ils sont tous là et me sourient comme une galerie de portraits. Mais ils ne sont pas là pour écouter rêveurs cet air d'eels avec moi ... pourtant ce n'est rien qu'un moment de silence partagé, un bien-être sans exigences. Au mieux on s'étreint, au pire on se console ...

Tu sais elle n'est pas là ... je l'effleure de mes pensées mais elle s'échappe de mes doigts; elle se tient avec son doux sourire à l'horizon. En contre-jour ... je n'ose qu'à peine saisir cette douce image de peur que je ne le puisse. Tu sais qu'à trop parler, on ne laisse plus d'espace aux non-dits ? Tu sais qu'à trop se taire on laisse trop d'espace aux non-dits ? Tu sais qu'à chercher le compromis on a peur de se compromettre ? Alors je me confie au cours du temps, bercé doucement par les remous, caressé par l'écume des jours qui passent ... tu sais, un beau matin des mains vont peut-être prendre les siennes dans les leurs et je sourirais de ma fenêtre, veillerais son ciel tandis qu'elle parcourera la terre main dans la main. "Parce que je suis bien plus que ça", parce que je suis un doux Songe nocturne ...

Tu sais qu'ils ne sont pas là auprès de toi avec moi sinon dans mon coeur ? Tu es un peu d'eux, un peu de moi, un peu autre, toi-même ... solitaire aux premiers jours, tu grandiras solitaire je crois. Mais tu sais que ma main tiendra toujours la tienne dans la sienne, que la lune baigne la terre en chaque nuit et qu'elle s'eclipse du ciel pour laisser la place aux soleils à la lumière plus vive, à la chaleur plus intense, à la promesse d'un jour plus présente que toutes les promesses de mes nuits.

Penses simplement à moi quand tu regarderas la lune ...

Elle est plus douce que la lumière aveuglante du jour ...

J'aime davantage à m'y abandonner avec mes pensées ...

Ta place auprès de moi, dans mes bras restera toujours libre ...

 

Ecrit par Songe, à 12:51 dans la rubrique "A toi mon fils ...".
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Jeudi (20/11/03)
I'll care for you ...

I'll care for you ...

 

Déposé dans l'océan de la vie, petit îlot de rocailles

Qu'inlassablement vents et marées assaillent,

Sous des cieux pastels, ton coeur est forteresse

Qu'édifient nos mains unies de tendresse

Soufflant dans les couloirs de ton âme, cette douce mélodie

De Chopin, qui au soir berce nos êtres en harmonie

Tu es notre monde à nous, notre enfant

Page douce de rêves, de sentiments

Je veille sur toi mon bel ange

...

Ecrit par Songe, à 11:58 dans la rubrique "A toi mon fils ...".
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Mercredi (19/11/03)
Ephémère et éternel

Ephémère et éternel

 

Comme la fleur qui éclorait en chaque nuit et se fermerait en chaque jour, l'éphémère distille son parfum sur mes pensées nocturnes et s'endort avec elles aux premières lueurs du jour.

Petite corolle aux pétales douces et fragiles, l'éphémère plonge ses racines dans mon coeur et s'y abreuve des sursauts répétés de la vie qu'abrite mon sein ...

Mais mon coeur appartient à l'éternel

La solitude l'a déposé dans un coffret lointain, séparé de mon être, laissant celui-ci le rechercher en chaque jour ...

Et toujours le songe demeure divisé, plongé dans le sentiment d'incomplétude, à la quête d'une pleinitude qui le porte vers le lointain ...

Mais il est un jour où les pas vers l'horizon aspirent à se suspendre, à trouver un refuge dans le présent plutôt que s'éloigner du passé et courir après un futur incertain ...

Tant de pas pour éclairer la route du coffret dans l'espoir qu'on viendra le lui ramener ...

Seuls une volonté et un désir profonds le peuvent ...

On the road again; maybe tomorow ...

 

Ecrit par Songe, à 10:59 dans la rubrique "Premiers Pas".
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Samedi (08/11/03)
Un jour mon fils, tout cela sera à toi ...

 

Regardes la haut vers les étoiles

C'est là qu'un jour j'ai posé mon regard

Et qu'il s'est égaré à tout jamais ...

Mon âme s'est vu aspirée au travers de lui

Vers cette lueur d'éternité qui perce tes nuits

 

Ma vie appartient aux étoiles

Mon coeur s'y est réfugié

Et chaque jour où tu te sentiras seul

Saches que je suis et vis parmi elles

Que là-bas tu me trouveras toujours pour t'accueillir

Et t'offrir tout mon amour, toute mon affection

 

Je dois te laisser, puiser de la poussière d'étoile

Pour enrober les coeurs de ceux qui m'entourent

Mais où que tu sois, mon coeur est près de toi

Et saura te retrouver pour porter mon être dans son entier

 

A tes côtés

 

Ecrit par Songe, à 18:26 dans la rubrique "A toi mon fils ...".
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Vendredi (31/10/03)
Ma petite citrouille :o)

 

Tu es silencieux,

Et je te regarde paisiblement

Tes petits yeux curieux tournés vers le monde ...

Un tendre bisou sur ton front mon cher fils,

J'y mets toute ma tendresse pour toi

Et de l'affection à offrir à ta mère ...

Je ne rentrerais pas ce soir

Mais je pense à toi

Très fort

 

Ecrit par Songe, à 16:07 dans la rubrique "A toi mon fils ...".
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Lundi (27/10/03)
La chair de notre chair ...

 

 

Mon petit Sonsha,

 

Je te tiens pour la première fois au creux de mes bras, dans le berceau de ma poitrine, contre la chaleur de mon coeur ...

J'aimerais te dire ces mots que tes petits yeux plissés, ton visage offert à morphée ne verront pas s'inscrire comme un doux murmure sur mes lèvres ... des mots qui s'écoulent de mon âme vers toi comme si le cordon ombilical reliait ta petite vie si fragile si vulnérable à chaque parcelle de mon être ...

J'aimerais te donner un peu de mon âme après t'avoir donné un peu de ma chair, te donner cette partie de moi qui t'a fait naître, cette partie qui m'a unie à ta mère ...

On pourrait me poser toutes ces questions que l'habitude pose à la paternité, si je t'ai souhaité, si tu me ressembles, si tu ressembles à ta mère, si nous t'avons eu par accident, de quel sexe tu es, d'où vient ton nom ...

Mon petit Sonsha, je ne pourrais pas dire que je t'ai souhaité parce que j'enfermerais déjà ta petite vie dans un souhait défini, dans une volonté singulière alors que toi, mon enfant tu n'es que "toi", tu n'es en rien mon souhait mais le fruit d'une union, d'une fusion, un fruit qui n'es encore qu'un bourgeon sur la branche de l'arbre de l'humanité ... une petite pousse offerte aux rigueurs de l'hiver comme aux douceurs de l'été; mais tu n'es en rien semblable à une autre pousse, tu as ta place sous les lunaisons, dans le lit du soleil qui n'est celle de nul autre. Je ne t'ai pas souhaité, la vie t'a fait germer dans le sein de ta mère et je n'ai souhaité qu'une chose, la seule que je suis en droit de souhaiter : t'accueillir entre mes mains afin que tu y suives sereinement les lignes de ta destinée ... en mon coeur j'aurais ce souhait qu'a un père, celui que ceux de son enfant s'exaucent mais jamais dans ma vie ce souhait ne sera exprimé car je ne veux faire du cordon qui te relie à moi une chaîne ...

Me ressembles-tu Sonsha ? Sans doute oui, tu as ces douces couleurs qui parent mes songes, tu as cette ouverture d'âme que je pense avoir pour ceux qui m'entourent même si les mots restent muets, cette présence dans l'absence ...

Ressembles-tu à ta mère ? Oui, tu as sa douceur dans l'expression, tu as cette volonté dans les mots ... tu as ce côté qui marie subtilement personnalité, émotion, sentiment et impersonnalité, inconstance ...

T'avons-nous eu par accident ? Mon petit Sonsha il faut que tu saches que il va de la relation entre deux être comme du temps qui chasse le soleil avec la pluie, dépose des brumes sur le paysage de nos vies où incruste dans la pureté des larmes, le prisme de l'arc en ciel ... mais ce qui subsiste à l'abri du décors des cieux est ce qui se trouve enterré loin sous la surface, près du coeur, couvé par la chaleur. Il ne saurait y avoir d'accident quand deux âmes s'unissent pour enterrer aussi profond un sentiment partagé dans la fusion d'un moment. Ce qui se trouve là, au plus profond du coeur qui bat contre le tien ce n'est pas une émotion que rien n'aurait su conserver alors qu'elle se dissipe à chaque seconde dans tout l'être et n'y reste que dans le souvenir, ce qui s'y trouve c'est une présence, une existence d'un être qui, s'il ne s'en extrait pas lui-même, verra évoluer ce qui nous lie et dans mon coeur et dans le sien ... ta mère est dans mon coeur comme un organe qui connaîtrait sa propre évolution, son autonomie et un contact chaque jour différent aux autres organes mais qui ferait partie de moi, de mon être ... la vie est elle-même un accident; Sonsha, tu es un accident auquel il échoit de se déterminer, en bien ou en mal ... j'en suis le témoin et l'assureur.

Sonsha, toi que j'appelle mon fils, tu aurais pu être ma fille ... il est certain que mes mots accueilleraient ma fille autrement qu'ils ne t'accueillent, que ma sensibilité masculine devrait s'adjoindre les mots de la féminine pour s'adresser à toi tandis qu'ici les deux se marient dans l'équilibre puisque je m'adresse à toi comme je m'adresse à moi-même avec le même "dosage" de masculinité et féminité ... tu ne t'es pas encore déterminé, aussi mes mots s'offrent-ils à toi comme à moi-même sans essayer de te cerner, te déterminer. Je sais en mon âme que si tu avais été une fille, je n'aurais pas autrement parlé, mon affection n'aurait pas été autre et ma tendresse ni moindre ni plus grande parce que mon enfant est ma chair et je ne donne pas de traitement différent à différentes partie de ma chair. Il n'y a qu'une chose qui change, c'est le regard qu'autrui pose sur nous, celui que les habitudes emplissent de jugements déjà construits ... aussi, mon fils mes mots sont-ils moins jugés sur leur forme au détriment du contenu que s'il s'adressaient à ma fille.

Enfin Sonsha, pourquoi ce nom me demanderas-tu peut-être un jour ? Parce qu'y sont mariés ceux de tes parents et que là encore il n'est pas de choix subjectif de notre part qui te détermine autrement que comme le fruitde notre union ...

Sonsha, il est temps maintenant pour toi de rejoindre le velours de la nuit, de l'étoiler des rêves que le jour t'a offert. Dors profondément mon doux enfant, toi aussi tu es dans mon coeur, tu dors dans ma nuit, tu es dans les rêves de mes jours ...

 

Ecrit par Songe, à 20:24 dans la rubrique "A toi mon fils ...".
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Vendredi (24/10/03)
Entre Ombres & lumières

 

 

Entre Ombres et Lumière

 

 

 

A day without rain …

 

 

Doucement Enya se coule dans mon être comme seule sait le faire cette voix sibylline et douce …

 

Quelques mots offerts à celle qui, je pense, saura ressentir ce qu’est ce moment magique où la lumière est d’or, le ciel d’azur, la  musique transcendante … ce moment où tout l’être baigne dans une douce harmonie …

 

 

Ever close your eyes

Ever stop and listen

Ever feel alive

 

 

Quelques pensées qui font naître en mon âme une douce sérénité …

 

Il est de ces jours où le doute vient à germer dans les pensées du Songe,

Il est de ces jours où la lassitude envahit le cœur du Songe,

Il est de jours où les larmes veulent naître dans les yeux du Songe,

Il est de ces jours où la solitude voudrait s’emparer du Songe …

 

Mais il en est d’autres où la sensibilité du Songe est touchée dans sa profondeur par des mots, des sons, des traits, un partage d’un moment …

 

Ces jours-là, le Songe aime profondément la vie et ceux qui la font fleurir dans son âme …

Ces jours-là, le Songe sait pourquoi il préserve son être de jour en jour …

 

 

Believe and you will find your way

A promise lives within you now

 

 

Hier était un de ces jours …

Le doute a quitté peu à peu mes pensées

La lassitude s’est doucement retirée de mon cœur

Les yeux se sont fait lumineux

Une présence a délicatement éloigné la solitude

 

 

May it be an evening star

Shines down upon you

May it be when darkness falls

Your heart will be true

 

Une étoile du soir a étendu sa lumière sur moi

Dans l’obscurité …

 

 

When the night is overcome

You may rise to find the sun

 

Ecrit par Sonsha, à 18:46 dans la rubrique "Premiers Pas".
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¤¤¤ Faire part de naissance ¤¤¤

 

Shade et Songe ont l'heureux plaisir de vous annoncer

La naissance de leur nouveau petit joueb

Sonsha

Enfanté de deux âmes,

Sorti des ombres éphémères

Le coeur empreint de la lumière

Il pointe vers les cieux couleur pastel

Son mignon petit nez et ses yeux curieux

Ses joues empourprées et sa douce candeur

Il porte en lui les rêveries de son père, Songe

La délicate sensibilité de sa mère, Shadedly

Ses lèvres esquissent le sourire à la vie

Il vous sourit, souriez-lui

oooo          oooo

oooooooo  oooooooo

oooooooooooo

ooooo

o

Ecrit par Songe, à 17:25 dans la rubrique "Premiers Pas".
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